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À l’école a Villey le sec
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Au village tout le monde travaillait aux champs chacun avait un jardin, un champ, donc le travail ne manquait pas mais les enfants allaient à l’école.
Pour aller à l’école les enfants mettaient leur blouse noire avec un liseré rouge, un pantalon court pour les garçons et un tablier pour les filles.
Quelque fois le cartable était entièrement fait à la main en toile bleue.
Dans le cartable, un plumier en bois avec un crayon, un porte-plume avec une plume sergent-major, une ardoise en ardoise ou en carton pour les enfants moins argentés, une torchette et une craie. On faisait du calcul mental principalement sur les ardoises.
Le cahier du jour que l’on couvrait de papier kraft bleu et que les parents devaient signer était très important. Il y avait des compositions tous les mois qui étaient notées.
Le cahier de poésies devait être bien décoré.
La journée commençait par la date et la leçon de morale.
Les mauvais élèves coiffaient un bonnet d’âne ou recevaient des coups de règle sur les doigts. Les meilleurs recevaient des félicitations et, dans certaines écoles, des prix en fin d’année.
A l’école de Villey le sec, Monsieur et Madame CARON et ma Belle-mère Paulette URIOT, m’ont expliqué qu’au 1er étage il y avait le réduit à bois.
Les enfants rentraient le bois et le rangeaient dans cet espace. Puis au cours de l’hiver, tout un chacun était de corvée de bois. Il fallait aller chercher le bois et le descendre pour remplir la huche à bois qui approvisionnait le gros fourneau trônant au milieu de la salle de classe.
A Villey le sec, les enfants étaient en récréation dans la rue sur la place et couraient autour du marronnier.
Les toilettes dans le petit appentis dehors étaient séparées en deux, côté rue pour les garçons, côté jardin pour les filles. Les cours égalament étaient séparés, les filles en haut, les garçons en bas.
Bernard CARON se souvient après guerre, avoir mangé à l’école des biscuits vitaminés distribués à tous les enfants. Moi, je me souviens juste d’une distribution de lait dans des quarts en ferraille, ce qui a contribué à m’écoeurer définitivement du lait.